Prêts à partir à l’aventure dans les cieux et piller les richesses du ciel ? Alors Sea of Clouds devrait vous plaire. Loin d’être parfait, ce titre de Iello Games propose toutefois de quoi passer de bons moments, si tant est que les mécaniques liées au hasard ne vous effraient pas.


Cette critique a été réalisée à partir d’un exemplaire offert par IELLO Games !

Âge : 10 ans et + – Durée de jeu : ~40 min. – Joueurs : 2 à 4 joueurs


Sea of Clouds vous place dans la peau d’un capitaine pirate (du ciel) en quête de gloire te de fortune. L’objectif principal du jeu sera donc de recruter des matelots, piller des trésors et prendre le dessus sur les joueurs adverses en cumulant le plus grand nombre de points de victoire possible.

Pour cela, un positionne au centre de la table un plateau central qui vous indiquera vos trajets et les différentes étapes de la partie. Les joueurs prennent quant à eux une planche de capitaine qui servira à centraliser vos butins et à placer les cartes que vous allez tirer.

Ces cartes, justement, sont celles qui vous permettront de cumuler les fameux points de victoire indispensable à votre réussite. De fait, il faudra les amasser, les utiliser (ou non) et jouer intelligemment pour cumuler beaucoup de points en fin de partie.

Elles sont divisées en quatre sections : les cartes Rhums, les cartes Reliques, les cartes Objets et les Pirates. Les cartes Rhums n’ont pas vraiment d’usage particulier, si ce n’est que certains rhums rare (dit de « collection ») vous rapporteront plus de points que les autres.

Les cartes Reliques, comme leur nom l’indique, représentent des reliques légendaires. Comme pour les rhums, il faut réunir des cartes de la même collection afin d’augmenter de manière significative le nombre de points qu’elles peuvent vous rapporter. Par exemple, posséder une seule relique vous retire trois de victoire. Mais si vous en cumuler deux ou trois du même type, alors le capital de points augmente beaucoup. Ce qui implique que posséder une relique seule est handicapant et incite à en trouver d’autres.

Les cartes Objets, enfin, représentent des artefacts et autres outils qui possèdent des effets distincts. Certains effets sont permanents et d’autres à usage unique. Il faut donc bien réfléchir avant de les utiliser.

Enfin, les cartes Pirates sont les matelots que vous envoyez à l’abordage des autres vaisseaux. Ceux-ci possèdent une force et procure un effet si l’abordage réussi.

Après avoir installé le plateau de jeu, la partie débute. Les joueurs commencent par prendre une part du butin. Pour cela, une pioche est présente aux côtés du plateau de jeu, et il faut débuter en piochant les trois premières et en les plaçant sur le plateau (en trois pile différentes). Les « types rhums » sont face cachée mais pas les autres.

Ces cartes représentent des « parts » de butin, et les joueurs doivent, à tour de rôle et en partant du tas le plus à gauche, décider s’ils veulent acquérir ou abandonner le butin en question. Si le butin vous intéresse vous prenez la (ou les cartes), sinon, vous replacez une nouvelle carte sur le tas en question et vous passez au tas suivant. Cela implique que si vous ne souhaitez pas prendre un butin, vous vous le rendez plus intéressant pour le joueur suivant puisque vous y aurez rajouté une carte supplémentaire.

Lorsque tous les joueurs ont pris possession d’une part du butin, alors on avance le pion principal sur le plateau et un nouveau tour se déroule. Bien entendu, il y a des cases spéciales sur le plateau (les phases d’abordages) qui feront que tous les tours ne se ressembleront pas.

Les phases d’abordages sont réglées de façon précise et votre victoire dépend surtout de votre force d’équipage qui doit être forte et, si possible, prier pour que la force d’équipage des autres joueurs soit faible. Tous un tas de règles viennent alors paramétrer ces moments. On résout les effets indiqués, on calcule les gains et on poursuit jusqu’à l’île suivante.

Lorsque vous atteignez le bout du plateau, alors on calcule les points de victoire de tous les joueurs, et celui qui en a le plus remporte la partie. Vous comprenez donc que le hasard joue quand même un rôle assez important dans la partie, et que beaucoup de choses (selon les cartes, les reliques, les abordages…) peuvent faire virer de bord votre stratégie.

Conclusion

Sea of Clouds est donc un jeu relativement plaisant, mais qui se rapproche plus du jeu de cartes que du jeu de plateau. Et quand je dis « jeu de carte », c’est aussi avec toute la part d’aléatoire que cela comprend. Les parties que j’ai réalisées étaient toutes très sympathiques, et m’a permis de passer de bons moments. Toutefois, il faut savoir où l’on met les pieds : il s’agit ici d’un jeu où l’on décide de piocher ou non avant de passer à la suite. Il n’y a pas de confrontation directe, de « gestion de personnage » ou autre chose de ce type. En définitive, j’ai envie de dire qu’il s’agit d’un très bon jeu de carte qui se retrouve maquillé comme un jeu de plateau, ce qui peut porter à confusion si l’on ne s’attarde que sur le packaging du jeu (qui est d’ailleurs superbement réalisé soi-dit en passant).

Auteur

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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