Suite directe de « Welcome to the Dungeon », le bien nommé Welcome Back to the Dungeon propose une expérience dynamique avec peu d’installation et des règles simples. Il s’inscrit comme étant un standalone. Comprenez par là que si le jeu se veut être une extension du premier volet, il se suffit à lui-même et peut se jouer tel quel. Nul besoin donc d’acheter « Welcome to the Dungeon » pour profiter de celui-ci. On enfile ses bottes, on prépare ses armes et on espère ne pas mourir trop vite dans les tréfonds du donjon !


Cette critique a été réalisée à partir d’un exemplaire offert par l’éditeur IELLO Games !

Âge : 10 ans et + – Durée de jeu : ~30 min. – Joueurs : 2 à 4 joueurs


On bluffe et on avance !

Welcome Back to the Dungeon comprend quelques cartelettes à détacher et un ensemble de carte. Quatre héros sont mobilisables, à savoir le ménestrel, la princesse, le nécromant et le ninja. Si vous possédez déjà « Welcome to the Dungeon », alors vous pourrez les rajouter (ainsi que les règles correspondantes) à votre jeu de base. Chaque joueur décide donc avec quel personnage il souhaite s’aventurer dans le donjon.

Le principe est en soi très simple. On commence par « remplir » le donjon (ce que l’on nomme la phase d’enchère). Il faut d’abord comprendre que sur tous les joueurs présents autour de la table, un seul pénétrera le donjon. Les autres seront spectateurs. Le but est donc de remplir le donjon suffisamment pour que les autres héros meurent dans le donjon, mais en même temps pas trop pour que l’on puisse réussir si c’est nous qui y entrons (subtilité, quand tu nous tiens).

A tour de rôle, chaque joueur pioche une carte de monstre (lui seul la regarde) et décide si, oui ou non, il faut ajouter cette créature dans le donjon. A-t-on l’équipement pour le détruire si on tombe dessus ? Est-il trop fort/trop faible ? Est-ce que certaines conditions extérieures le rendra plus terrifiant encore ? Après avoir peser le pour et le contre, on prend une décision.

Si on l’ajoute au donjon, alors on pose la carte face caché dans la pile correspondante (les autres joueurs ne connaîtront pas l’identité du monstre). Sinon, un joueur peut décider de se séparer d’une pièce d’équipement pour ne pas ajouter ledit monstre au donjon.

En effet, chaque héros possède des objets qui lui sont propres. Certains de ces objets régénèrent de la vie, d’autres permettent d’échapper à des monstres… D’autres de détruire tout monstre de puissance X ou moins…

Il est donc primordial de faire très attention à celui qu’on décide de céder, car si c’est nous qui pénétrons le donjon, il faudra résister jusqu’à parvenir à surpasser toutes les cartes accumulées. Il ne faut donc pas trop avoir les yeux plus gros que le ventre.

Pour, justement, se préserver de l’avarice, chaque joueur peut, à n’importe quel moment décider de « passer ». Passer, cela signifie accepter de céder sa place dans le donjon. On ne tire donc plus de cartes ni ne perdons d’objets, mais les joueurs restant doivent continuer jusqu’à ce qu’un craque.

Le tout se conjugue plutôt bien. On se prendre soi-même les pieds dans le tapis en voulant être trop dans l’excès de confiance, comme élaborer des stratégies pour piéger nos adversaires dans un donjon plus que retors.

Conclusion

Welcome Back to the Dungeon est une double bonne surprise. D’un côté, il est un excellent standalone qui se suffit à lui-même et propose assez de renouvellement (notamment dans les héros, les capacités et la nouvelle jauge de donjon). De l’autre, il complète encore mieux l’opus original, dans lequel toute l’expérience prend sa véritable saveur. C’est dynamique, c’est vif, et il y a assez d’élément bluff/tension/résolution pour accrocher durant de nombreux tours de jeu. Pour des parties rapides entre amis, c’est un mini-jeu réussi qui vaut le détour.

Auteur

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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