Faire découvrir aux autres joueurs une carte mystère sans mot dire, ce n’est pas forcément évident. C’est le concept de Similo de cartes atypique qui demande une certaine connexion entre les participants, mais dont le principe est très addictif. Si d’autres univers sont abordés (les animaux, Harry Potter, etc.) c’est ici celui-ci basé sur le Seigneur des Anneaux qui est à l’honneur.


Cette critique a été réalisée à partir d’un exemplaire offert par Gigamic !


Blow my mind !

Similo est un jeu qui se veut coopératif. Le principe du jeu est de deviner une carte mystère parmi une douzaine. Petit problème, le maître du jeu qui, lui, connais ladite carte, ne peut parler ni vous indiquer clairement laquelle est-ce.

Le seul moyen de vous mettre sur la voie est de vous dévoiler, une à une, d’autres cartes. Elles sont censées vous donner des pistes des cartes que devrez éliminer. D’abord une, puis deux, puis trois, puis quatre en prenant garde bien sûr de ne pas éliminer la carte mystère.

De prime abord, cela peut paraître simple, mais ne vous laissez pas avoir. Car c’est au maître du jeu qu’appartient le cheminement de pensée pour vous aiguiller. Je m’explique.

Admettons que la carte mystère soit Frodon (au pif). Vous avez douze cartes devant vous et seul le maître du jeu sait qu’il s’agit de Frodon. Ce sera à vous de vous deviner les indices du MJ pour arriver jusqu’à lui. Sachant qu’il vous faut éliminer les autres cartes sauf Frodon, le MJ peut par exemple commencer par vous dévoiler la carte de Saroumane.

En effet, Saroumane est un personnage « méchant » et a relativement peu de lien avec Frodon. Avec cet exemple, le MJ escompte que vous éliminiez des personnages proches de Saroumane. Puis, on continue, en éliminant une carte de plus à chaque fois jusqu’à ce qu’il n’en reste que deux.

Similo, rapido !

Vous l’avez sûrement compris, toute la problématique des jeux Similo réside dans le fait de comprendre le train de pensée du MJ et quels sont les liens qu’il tisse avec les personnages à éliminer. Cela peut être leur liens dans les films (concernant le Seigneur des Anneaux), mais cela peut également être la couleur d’arrière-plan des cartes, le fait qu’ils soient hommes/femmes/autres, etc. En réalité, les combinaisons ne manquent pas, selon la manière dont vous avez envie de jouer.

J’ai particulièrement apprécié ce mini-jeu pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les règles s’expliquent en deux secondes et on commence à jouer presque immédiatement. Cela en fait un excellent titre pour la famille ou les non initiés aux jeux de sociétés.

Ensuite, car les parties elles-mêmes sont rapides, et il devient très vite amusant d’essayer de comprendre où le MJ cherche à nous emmener sans nous emmêler les pinceaux. Ici, je n’ai testé que la version Seigneur des Anneaux, mais il existe également d’autres franchises de films, mais également des thèmes plus génériques comme les animaux par exemple.

Conclusion

La version Similo testée ici est celle consacrée au Seigneur des Anneaux, mais le concept du jeu s’adapte à d’autres thématiques et licences. Ce mini-jeu se prépare, se lance et se relance très vite, et promet de nombreuses parties qui se renouvelle plus que bien. Se laisser embarquer dans le train de pensée du MJ est grisant, et tenter de ne pas éliminer la carte mystère n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire. Petit jeu simple qui se glisse dans toutes les poches : il est un compagnon idéal pour des parties « on the go ».

Auteur

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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