Octopath Traveler II, tant attendu, nous parvient 5 ans après la sortie de son aîné, paru en 2018, et qui avait été salué pour son style visuel unique et son gameplay classique mais solide, reprenant les codes visuels des J-RPG des années 90. Dans ce nouvel opus, les développeurs ont cherché à améliorer les points faibles du premier jeu tout en conservant ce qui a fait son succès. Pari réussi ? Verdict !


Cette critique a été réalisée à partir d’une version Playstation 5 offerte par l’éditeur !


Scénario

8 destins…

Le jeu se déroule dans un tout nouveau monde, mais avec des mécaniques similaires au premier opus. En effet, l’objectif est d’incarner un groupe de héros qui partent en quête de réponses sur le monde qui les entourent. Comme dans le premier jeu, il faut d’abord commencer par choisir un héros parmi huit. Ceux-ci sont variés et possèdent une personnalité propre. Pour ma part, mon choix s’est porté sur la voleuse Throné, mais je vous rassure, il sera possible de croiser tous les autres personnages durant le jeu et de réaliser leurs quêtes.

Chaque personnage possède donc son scénario propre, et celui-ci, comme dans le premier volet, est divisé en plusieurs chapitres individuels. Cela permet aux joueurs de découvrir le monde sous différents angles et de s’immerger dans l’histoire de chaque personnage.

En soi, cela ne m’avait pas vraiment dérange dans le premier épisode, mais je sais que beaucoup de joueurs avaient un peu pesté contre cette « standardisation » du scénario. Cela plaira ou non, mais il est vrai qu’avoir toujours le même découpage dans la distribution narrative peut faire retomber l’effet de surprise.

Toutefois, l’écriture très soignée et les péripéties des différents personnages sont suffisamment entrainants et accrocheurs pour nous faire oublier ce léger détail de répétition. Mais comme l’on pouvait s’y attendre, toutes les histories narrées ne sont pas au même niveau en terme d’accroche.

Mécaniques

Et un peu de Bravely Default !

Comme son grand frère, Octopath Traveler II prescrit des combats au tour par tour sans ordonnance, à prendre matin, midi, au goûter et le soir. Les personnages ont des rôles différents (guerrier, mage, soigneur, etc.) et donc, il faudra choisir la bonne stratégie pour vaincre leurs ennemis.

Le système de combat a été légèrement amélioré depuis le premier jeu, avec des mécaniques plus fluides et un équilibre plus juste entre les différents personnages. Il y a un peu de Bravely Default dans l’histoire, puisque il est possible, lorsque la mécanique nous le permet, de jouer plusieurs actions en un seul tour pour maximiser les dégâts faits aux ennemis.

Néanmoins, céder à cette tentation aura pour conséquence de vous rendre vulnérable durant plusieurs tours. Il faudra donc peser le pour et le contre pour ne pas vous retrouver démuni, surtout face aux boss, véritables « Sacs à PV », qui ne manqueront pas de vous le faire payer si vous prenez un peu trop la confiance.

Petite parenthèse, je reste toujours aussi fan de la taille gargantuesque donnée aux boss, qui renforce énormément le sentiment de se battre face à un colosse.

Outre le système de combat efficace, chaque héros possède une compétence « de terrain », qui change selon le jour ou la nuit (grande « nouveauté » du titre) et qui permettent de débloquer secrets et autres donjons cachés. Ainsi, il est possible de défier un citoyen en duel, ce qui n’aura pas le même effet de le faire de nuit. Ou alors, il est possible de capturer des monstres pour s’en servir dans d’autres combats.

Le système, bien que similaire à celui du premier épisode, reste donc toujours aussi sympa à expérimenter et déclenche très vite une sensation étrange de vouloir tout expérimenter sur tous les PNJ du jeu.

Direction Artistique

Le style visuel du jeu est toujours aussi impressionnant. Personnellement fan de ce style graphique depuis le début, je reste subjugué devant les personnages et les environnements. Ce style unique, très apprécié dans le premier jeu, est encore plus beau dans cette suite. Les effets de lumière et les animations sont également très réussis.

La bande-son du jeu est également excellente. Les musiques sont très bien composées et s’adaptent parfaitement à chaque situation. Les thèmes de chaque personnage reflètent bien leurs passif et leurs modes de pensées. C’est une très belle composition que Square nous livre ici.

Conclusion

Octopath Traveler II est une suite plus que convaincante, qui améliore tous les points forts du premier volet. Certes loin d’être parfait, il propose néanmoins un gameplay plus fluide et équilibré, un système de progression des personnages plus intéressant et un style visuel toujours aussi unique et beau. La bande-son est toujours de haute volée et il y a en effet plus d’interactions entre les protagonistes, bien que cela ne soit pas encore tout à fait optimal. Il faudra encore aller plus loin dans un futur opus pour vraiment « croiser » les histoires comme semble vouloir le faire Square.

Auteur

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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