Compilation déjà sortie depuis un peu plus d’un an sur PC, la compilation Final Fantasy Pixel Remaster débarque aujourd’hui sur Playstation et Nintendo Switch. L’occasion pour moi de vous en toucher quelques mots, et pour vous de savoir si, oui ou non, cette compilation peut vous plaire. Accrochez vos ceintures, on repart dans le passé. Verdict !


Cette critique a été réalisée à partir d’une version Playstation 4 offerte par l’éditeur !


Scénario

Si vous n’avez jamais touché de Final Fantasy de votre vie, vous vous doutez qu’il y a de quoi dire niveau scénario. Souvent réputé pour être des références dans le genre du J-RPG, vous allez comprendre avec cette compilation le socle d’antan qui ont faits les jeux d’aujourd’hui.

Quoique, il convient tout de même de rajouter quelques précisions, puisque qu’en réalité, la saga va prendre un virage scénaristique fort à partir du 4ème épisode, les trois premiers répétant peu ou proues les « mêmes histoires ». Non pas que cela soit un manque d’imagination, mais les jeux de l’époque étaient tels : lorsqu’une formule fonctionnait, on la répétait avec plus ou moins de changements (soit dit en passant la stratégie de Nintendo avec la Super NES de l’époque, qui a vu refleurir les « mêmes jeux » que la NES, je referme la parenthèse).

Dans les faits, cette mouture qui regroupe tous les Final Fantasy de l’ère 8-16 bits, du I au VI donc, ne touche rien au scénario d’origine. Les améliorations sont notamment visuelles et sonores, comme je le détaille plus bas dans la partie direction artistique. En résumé, les scénarii restent inchangés dans tous les jeux, pour notre plus grand plaisir.

Mécaniques

Les mécaniques des Final Fantasy sont toutes issues de l’âge d’or de SquareSoft (à l’époque) et de son savoir-faire. Nous sommes donc face à un tour-par-tour très classique, mais furieusement efficace, qui parvient à bien s’étoffer au fil des épisodes.

Ainsi, nous avons du tour-par-tour plutôt rudimentaire, mais toujours efficace avec les trois premiers épisodes, et la quatrième vient bousculer un peu les choses avec l’apparition de la jauge ATB, devenue culte depuis. Les épisodes emportent également avec eux des atouts non négligeable, comme l’apparition progressive des jobs (dont le V en fera la base de son gameplay).

De plus, on peut apercevoir dans divers opus (je pense au VI en tête, mais aussi au V) les prémices des systèmes d’apprentissage de Final Fantasy VII et IX, puisque les compétences, magies et techniques viendront eux aussi fleurir les mécaniques de gameplay au fil des jeux. D’autres vous feront plus penser à des balbutiements de ce qui se fera dans des épisodes plus récents comme le X ou le XIII.

De fait, vous allez vraiment voir d’où viennent les épisodes actuels, car en réalité, énormément de mécaniques étaient déjà présentes dès les premiers temps. Il y a donc presque un aspect « archéologique » à pouvoir expérimenter les jeux d’époque dans de meilleures conditions pour en (re)découvrir les bases fondamentales.

Une fois ceci dit, on peut se tourner vers les améliorations nouvelles apportées par cette version Pixels Remaster. On notera donc l’ajout d’une mini-map absente des opus originaux, ainsi qu’un compteur de trésors (pratique pour les complétionnistes) et l’ajout de sauvegardes automatiques. Des ajouts subtils donc, mais qui enrichissent la façon de jouer et apportent un nouveau confort qui est très appréciable.

Au niveau des combats, il est également possible de stopper les combats aléatoire en cliquant sur le stick droit, ainsi que d’accélérer ces derniers, si vous souhaitez écourter les séquences de farms, qui peuvent parfois être éprouvantes, surtout dans les deux premiers opus.

Enfin, et heureusement dirais-je, l’ajout d’une toute nouvelle police de caractère qui les textes beaucoup plus lisibles et agréable à l’œil, chose qui était absente lors des premiers « Pixel Remaster » et qui était fortement réclamée par les fans. Square Enix corrige ici le tir pour le mieux.

Direction Artistique

La série « Pixels Remaster » reprend exactement la même direction artistique de l’épisode originel (et c’est bien normal, c’est elle qui a fait son charme). Le travail effectué sur l’aspect pixel de ces opus est toujours aussi soigné et propre. C’est un véritable régal de (re)découvrir les jeux sous cet angle et d’en profiter dans d’excellentes conditions.

Les OST ont également bénéficié d’un traitement spécial, puisque les pistes ont été retravaillées et sonnent désormais plus « modernes » et orchestrales. Rassurez-vous, il reste possible de jouer avec les musiques d’origines pour une immersion encore plus fortes.

Les fans des musiques pourront également savourer un jukebox, présent dans les menus principaux des jeux, afin d’écouter les pistes à loisir et sous leur format préféré.

Pour couronner le tout, le jeu embarque avec lui toute une section bestiaire et artworks (admirables) qui fait office de véritable bonbon à déguster. Cela permet d’admirer le talentueux travail des équipes du jeu et de Yoshitaka Amano. Pas question de bouder cet aspect-là!

Conclusion

Final Fantasy Pixel Remaster est et reste une compilation absolument folle de toute le patrimoine culturel de Square Enix des années 80-90. Avec l’ajout de la nouvelle police de caractère qui corrige le principal défaut de la première sortie il y a plus d’un an, nous tenons ici une pierre de rosette vidéoludique qui permet de comprendre beaucoup de choses sur les J-RPG actuels et sur l’influence de Squaresoft sur le monde du jeu vidéo. Rassurez-vous, vous pouvez si vous le souhaitez acquérir tous les épisodes indépendamment, c’est vous qui voyez. Dans tous les cas, nous pouvons saluer le travail de Square sur cette édition qui permet de faire découvrir ou redécouvrir une belle pépite dans des conditions de jeu beaucoup plus modernes. SI vous êtes fans : foncez !

Auteur

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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