Déjà paru sur les consoles old-gen, Bandai Namco s’est retroussé les manches pour nous proposer une update new-gen de Dragon Ball Z Kakarot. Au programme, mise à jour gratuite, amélioration des graphismes et ajout d’un mode performance, entre autre chose. Du coup, cela vaut-il le coup de craquer pour cette nouvelle édition ? Verdict !


Cette critique a été réalisée à partir d’une version Playstation 5 offerte par l’éditeur !


Scénario

Un shoot de nostalgie !

Le jeu est basé, comme vous vous en doutez sûrement, sur la licence Dragon Ball Z. À la différence que si nous étions tous habitués jusqu’à aujourd’hui de se trouver face à des jeux de combat avec les jeux Dragon Ball, nous avons ici un opus qui s’axe vers le jeu de rôle/action.

Nous suivons donc Goku, as usual, et le jeu vous propose de suivre les différents arcs du manga d’origine. Allant donc de l’arrivée des Sayiens sur Terre au combat final contre Majin Buu. Bien entendu, le tout est agrémenté d’éléments annexes afin de rompre un peu le rythme de l’histoire et de laisser au joueur le choix de se balader au sein de l’univers.

Car oui, le jeu propose un environnement de monde ouvert qui permet aux joueurs d’explorer différentes zones et d’accomplir diverses quêtes et missions secondaires. Il est également possible de s’engager dans des combats avec d’autres personnages de la série Dragon Ball Z, amis comme ennemis.

Dans l’ensemble, les fans seront tout sauf dépaysés. Cela représente en revanche une bonne porte d’entrée pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas le manga (mais franchement, si c’est le cas, foncez sur les livres).

D’un autre côté, cela fait toujours plaisir de se prendre un shoot de nostalgie dans un style de jeu en monde ouvert. On peut pester cependant contre quelques cinématiques, qui sont pour la plupart très réussies (elles sont reproduites avec le moteur du jeu), mais qui perdent en « punch » et en « epicness » pour certaines surtout lorsqu’on les compares à celles de l’anime.

Mécaniques

Entre lite-RPG et action !

Kakarot tente une percée du côté du lite-RPG et ouvre un peu ses mécaniques habituelles pour tenter de proposer plusieurs mécaniques différentes. En premier, lieu, et le plus important de tous : le système de combat.

Celui-ci est une combinaison d’attaques de mêlée et d’énergie, en utilisant le ki, permettant aux joueurs d’utiliser une variété de mouvements spéciaux et de combos pour vaincre leurs adversaires. L’enchaînement des coups se fait très bien, et je dois bien avouer avoir ressenti un vrai feeling de contrôler Goku durant les combats.

Corps-à-corps, attaques à distance et attaques spéciales (on pense au Kaméhaméha bien sûr), le tout s’enchaîne bien et on prend un vrai plaisir à caler des combos.

Les premiers combats sont vraiment grisants et permettent de vraiment bien se mettre dans la peau de Goku. La fluidité est excellente et les tremblements d’écrans donnent une bonne sensation des coups infligés (avec de légers temps de pause qui renforcent encore plus l’impact des coups). Mais, il y a un mais…

Le tout est assez répétitif. On comprend vite l’intérêt de certaines attaques, et il devient vite facile d’adopter une stratégie de répétition qui ruine un peu la difficulté des combats. De plus, comme peu d’entre eux sont variés, on a vite une impression de refaire un peu les mêmes choses à chaque fois. Rien de bien méchant en soi, mais il faut tout de même que vous soyez prévenus.

Outre cela, le jeu comprend également un mode de style RPG séparé qui permet aux joueurs de former des liens avec les différents personnages et d’établir des groupes sociaux sur un tableau permettant de débloquer certains bonus. Il y a également un système de cuisine qui permet de créer des repas qui améliorent les statistiques et les capacités.

Pour le reste, le jeu se découpe entre exploration du monde ouvert, qui est plus ou moins réussis, et avancée du scénario selon l’arc narratif que vous suivez. On regrettera un univers un peu vide, qui ne laisse place qu’à des quêtes annexes répétitives et un peu trop « quête FedEx ».

Direction Artistique

Pour le coup, il est difficile de pester contre la direction artistique du jeu. Les traits de Toriyama sont respectés, et la bande-son reprend celles déjà connue des fans. Le patch Playstation 5 apporte son lot d’améliorations graphiques et il y a un vrai gain entre la version PS4 et celle-ci.

Cela ne gomme pas les défauts du monde ouvert qui fait relativement vide, même en étant beau, mais il est à saluer l’effort des développeurs d’avoir proposer autant de contenu de façon gratuite. De plus, l’ajout d’un mode « performance » qui bloque le jeu en 60 fps est plus que bienvenue et assure une fluidité en continu.

Conclusion

Dragon Ball Z Kakarot est un incontournable pour les fans du manga. Le jeu offre une expérience de jeu amusante et engageante, et cela fait plaisir de voir autre chose qu’un sempiternel jeu de combat. Si le jeu de base était relativement plaisant, l’amélioration PS5 gratuite est plus que bienvenue et apporte son lot de confort pour le titre. Les graphismes et animations de haute qualité, ainsi que son jeu de voix et sa bande-son bien faits. Cela en fait un jeu qui en vaut bien l’achat. Et même s’il possède plusieurs petits défauts et certainement un léger manque de maîtrise des mondes ouverts, si vous êtes un fan de la série Dragon Ball Z, ou si vous cherchez simplement un jeu d’action RPG sympathique et qui fait le boulot, alors Dragon Ball Z : Kakarot est définitivement un jeu que vous devriez découvrir.

Auteur

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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