NIS a le vent en poupe en ce moment, et nous propose des titres à tire-larigot. Aujourd’hui, c’est à Disgaea 7 : Vows of the Virtueless que nous avons droit, et si vous faites partie de celles et ceux qui ont été déçus par le sixième opus, il y a peut-être ici de quoi vous réconcilier avec la saga.


Cette critique a été réalisée à partir d’une version Playstation 5 offerte par l’éditeur !


Scénario

Samurai, nous voilà !

C’est aux côté d’une jeune femme nommée Pirilika que nous débutons cette aventure. Prenant place dans l’ère d’Edo, bien connue des fans d’Histoire nippone, nous sommes ici face à une interprétation alternative qui reprend l’humour décalé de la licence.

C’est le monde d’Hinomoto qui fait office de théâtre dans cet opus, ainsi que les sous-mondes qui le compose. Désireuse d’arpenter ces terres depuis toujours, Pirilika va vite déchanter lorsqu’elle va y poser les pieds.

Elle qui s’attendait à rencontrer des guerriers légendaires et à en apprendre plus sur la voie du Bushido (la voie du guerrier) se retrouve en face d’une terre désertée et envahie par un mystérieux ennemi.

Lors d’un altercation dans un restaurant, elle rencontre Fuji, un allié de poids, et les deux vont alors s’associer e(t faire route ensemble. Vous vous en doutez, les péripéties qui les attendent vont les mener à explorer de nombreux territoires et à vivre des événements toujours plus impactant.

Une fois n’est pas coutume, NIS nous livre ici un titre traduit en français (en même temps, Disgaea est une des saga principales de l’éditeur). Même si quelques coquilles subsistent et que certains choix de dialogues ne sont pas toujours heureux, l’effort est tout de même à saluer, et l’humour habituel de la série est toujours au rendez-vous.

Mécaniques

J’te soulève quand tu veux !

Que les habitués de la série se rassurent, vous êtes ici en terrain connu (forcément). Pour les autres, il va falloir découvrir les particularité tactiques qui font le sel des Disgaea. Les arènes d’affrontements se découpent en grilles, et vous devrez placer ingénieusement vos unités afin de décimer les adversaires.

Vos déplacements doivent alors être réfléchi, vos actions également, et certaines techniques spéciales vous permettront de faire pencher la balance en votre faveur si vous jouez intelligemment.

Du plutôt classique dans le genre du Tactical-RPG, et comme le dirait Bruno Salomone : « jusque-là, pas d’embrouilles ».

J’ai d’ailleurs trouvé que le jeu accompagnait le joueur bien mieux que les épisodes précédents, expliquant mieux ses mécaniques de jeu, et mettant en scène les situations adéquates pour les expérimenter rapidement. D’une manière générale, si vous désirez découvrir la série avec cet épisode, cela est tout à fait envisageable.

Le but sera donc de bâtir une équipe surpuissante afin de déjouer tous les pièges de l’Outre-monde et de vaincre les ennemis les plus coriaces.

Outre les actions que l’on pourrait qualifier de « classique », Disgaea 7 apporte également la nouveauté du Dynamax Mégamax, qui permet à un de vos personnages de devenir géant une fois la jauge adéquate remplie. Ne sautez pas tout de suite au plafond, car si cette feature apporte un peu de sang neuf, j’ai trouvé qu’elle n’était pas à la hauteur de la hype vendue dans les trailers.

Reste le contenu du titre, toujours gargantuesque à l’image de la licence. Sachez-le, il faut apprécier le farm et refaire souvent des niveaux déjà terminés afin de faire progresser vos personnages. Là où le sixième opus rendait cela automatique, à tort ; ici le jeu s’en débarrasse en partie en le limitant pour ne pas ruiner entièrement l’expérience de jeu.

Pour le reste, il reste toujours aussi jouissif de faire exploser les compteurs de stats avec des équipements et objets aux propriétés qui dépassent l’entendement auxquels les jeux du même style nous habituent. En clair, la sensation de surpuissance est bien présente.

Conclusion

Disgaea 7 : Vows of the Virtueless a globalement entendu les critiques faites à son prédécesseurs, et en gomme heureusement une partie. De fait, le jeu est beaucoup plus accessible, propose des mécaniques qui manquaient cruellement à son aîné et apporte un confort de jeu bienvenu (par exemple en limitant en partie les combats automatique). Sans forcément réinventer sa formule, il propose une aventure attachante, même si on aurait préféré quelques prises de risques supplémentaires.

Auteur

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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