Bienvenue dans Simplicity ! Ici, où vous êtes confronté à un défi, mais furieusement efficace : construire la ville parfaite. Toutefois, vous avez des actions limitées, puisque vous devrez accumuler un maximum de points en seulement cinq tours. Rapide, fun et avec une très bonne rejouabilité, Simplicity pourrait-il être le city-builder que vous cherchiez ? Verdict !


Cette critique a été réalisée à partir d’un exemplaire offert par Gigamic !

Âge : 10 ans et + – Durée de jeu : ~30 min. – Joueurs : 2 à 6 joueurs


À l’origine, il y a les tuiles !

Et à la fin, il y aura des tuiles aussi. Le principe du jeu se résume en une simple phrase : vous avez 5 torus pour ériger la ville qui vous rapportera le plus de point. Et si le dire est simple, le faire l’est beaucoup moins, car il faudra composer avec les mécaniques du jeu (et donc avec les choix des autres joueurs) pour maximiser vos points.

Le plateau central (visible sur les images), n’est en réalité pas un plateau figé et unique. Il se compose de plusieurs « tranches » verticales qu’il convient de mélanger et de tirer au sort en début de jeu. Ceci, il faut aligner les planches et créer ainsi le plateau de jeu qui vous servira de base durant la partie.

Le gros avantage de ce système est de permettre une bonne rejouabilité, puisque ce faisant, le plateau change à chaque partie. Cela permet de varier les situations est d’avoir une grille centrale sans cesse renouvelée.

Chaque tour vous offre une chance de choisir la tuile qui correspond le mieux à vos objectifs, ce qui déterminera également l’ordre de jeu pour le tour suivant. Ce qu’il faut comprendre ici, c’est qu’une action qui est à votre bénéfice à un instant-T peut vous faire démarrer à la dernière place au tour suivant. Il faut donc également raisonner en fonction de votre placement futur.

Pour le reste, votre tâche consiste ensuite à placer habilement les tuiles, en prenant en compte les contraintes de placement qui vous sont imposées. L’objectif est de créer des quartiers, c’est-à-dire des rassemblements de tuiles de la même couleurs, si possible en les revendiquant de votre couleur de pions.

À la fin, le joueur possédant le plus de points (déterminés par les quartiers construits, mais aussi le nombre de territoires revendiqués et autres bonus), remporte la victoire. On mélange la grille centrale, et c’est prêt pour entamer une nouvelle partie.

Croiser et recroiser !

Comme évoqué dans la section ci-dessus, il convient avant toute chose de distribuer les grandes tuiles verticales qui composeront le « plateau » de jeu. À côté de cette grille centrale se trouve une tuile de planification, qui servira de fil conducteur. C’est elle qui vous proposera les tuiles à poser et qui indiquera les ordres de jeu des différents joueurs.

Il est à noter que dans certains cas (par exemple 2 joueurs), vous serez amené à contrôler deux équipes chacun. Cela permet de garder une certaine tension durant les parties, et au moment du décompte des points, le score le plus faible entre vos deux équipes est conservé. Ainsi, pas question d’en sacrifier une pour aider l’autre : les deux doivent donner le meilleur.

Lorsque vous êtes prêts, il faut piocher – dans le petit sac prévu à cet effet – 7 tuiles qui représentent donc les zones commerciales, résidentielles, de bureau, etc. et les positionner le long de cette fameuse tuile de planification. Selon l’ordre des joueurs, il faut donc choisir une des tuiles imposées (n’importe laquelle) et la placer sur le plateau de jeu en respectant les règles de positionnement (des symboles sont là pour vous indiquer les emplacements).

Une fois la tuile choisie et placée, votre pion prend la place de celle-ci et définit la place que vous devrez prendre lors du prochain tour. Par exemple, mettons que vous commencez en premier, et que votre tout premier choix soit de choisir d’entrée de jeu la 7ème tuile (la dernière en somme). Cette action vous fera, en conséquence, démarrer en 7ème position (donc en dernier) lors du tour suivant.

Une fois que chaque équipe a pris le temps de placer sa première tuile de bâtiment, cela marque la fin du premier tour. C’est là que l’on prend le temps de se préparer pour le tour suivant en suivant les différentes étapes. On commence par se débarrasser définitivement des tuiles qui se trouvent encore à côté de la tuile de planification. Elles doivent être retirées du jeu pour ne pas interférer avec les prochains tours.

Une fois cela fait, on retourne la tuile de planification, qui révèle ainsi de nouveaux symboles que vous devrez prendre en compte au tour suivant. Ensuite, on pioche aléatoirement sept nouvelles tuiles supplémentaires dans le sac, et ainsi de suite jusqu’à atteindre 5 tours.

Une fois le cinquième tour achevé, on fait le décompte des points et, comme vous vous en doutez, le joueur obtenant le plus grand nombre de points l’emporte.

Conclusion

Concrètement, j’ai passé un très bon moment sur Simplicity. Sa plus grande force reste incontestablement sa rejouabilité, qui se renouvelle en permanence grâce à son plateau changeant. De plus, la mise en place est rapide et les parties suffisamment courtes pour soit s’arrêter au bon moment, soit donner envie d’en relancer une nouvelle. Ainsi, on évite les temps morts et on reste dans du concret. C’est un aspect que j’apprécie beaucoup dans ce type de concept, car tous les jeux ne s’accaparent pas les temps de réflexions de la même manière (parfois, les temps sont mal gérés, donc inégaux, donc trop longs). On pourra objecter que, de fait, ce type de mécaniques reste assez simple, ne prend pas trop de risques. Toutefois, au vu du public visé et des éléments de jeu, toutes les cases sont cochées pour ma part. Le jeu s’adresse à toutes et tous, il se prend vite en main et peut se rejouer à l’infini. En cela, Simplicity fait très bien le job et se veut un très bon ajout dans une ludothèque.

Auteur

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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