[JEU VIDÉO] Final Fantasy VII Rebirth – Une réécriture en bonnes et dues formes !

[JEU VIDÉO] Final Fantasy VII Rebirth – Une réécriture en bonnes et dues formes !

Depuis sa sortie originale en 1997, Final Fantasy VII a émerveillé et captivé des millions de joueurs à travers le monde. Square Enix ayant décidé de remasteriser l’aventure de Cloud et ses amis avec un premier épisode « Remake » plutôt mitigé pour ma part, la réécriture de l’œuvre culte continue avec cet épisode sobrement baptisé « Final Fantasy VII Rebirth », de bien meilleure qualité. Verdict !


Cette critique a été réalisée à partir d’une version Playstation 5 offerte par l’éditeur !


Scénario

La Planète souffre !

Disons-le tout de suite, faire le premier épisode « Remake » est clairement conseillé avant de s’attaquer à cet opus, sous peine de ne pas comprendre plusieurs références et surtout la présence de certains PNJ croisés auparavant. Mais pour celles et ceux qui souhaitent tout de même se lancer dans l’aventure sans ce pré-requis, le jeu propose, dès l’écran-titre, un résumé de ce dernier.

On continue donc de suivre l’histoire de Cloud Strife, ancien membre du SOLDAT, une unité d’élite de la Shinra Corporation, une méga-corporation impitoyable qui exploite sans vergogne les ressources naturelles de la planète pour alimenter sa quête de pouvoir.

Après l’explosion du réacteur 1 de la ville-machine Midgar, et surtout la terrible chute d’une partie du plateau supérieur sur le secteur 7 des bidonvilles, le groupe se voit obligé de quitter la mégalopole et décide de traquer Séphiroth.

Le jeu démarre d’ailleurs sur un long flash-back retraçant le fameux épisode de Nibelheim, qui se veut plutôt fermé et en couloir, avant de s’ouvrir soudainement à partir de la ville de Kalm (comme la plupart des jeux monde ouvert en ont pris l’habitude de nos jours).

L’histoire de Final Fantasy VII Rebirth est une épopée – on pourrait même parler d’odyssée – qui joue avant les standards scénaristiques de l’épisode original et prenant des libertés nouvelles. De fait, se battent deux sentiments contraires. D’un côté, on a toujours envie de voir comment le jeu pourra nous surprendre avec de novuelles péripéties, tout en conservant les anciennes…

De l’autre, on sent que le jeu tente de relier un peu toutes les pièces de tous les puzzles disséminés çà et là par la pléthore de « jeux-galaxies » (Dirge of Cerberus, Before Crisis, Ever Crisis, Crisis Core, etc.) qui entoure l’épisode originel. Il en ressort parfois un côté légèrement brouillon à vouloir tout unifier peu être un peu trop vite.

Pour le reste, on parcours vraiment une histoire émotionnellement forte qui explore les liens d’amitié, la lutte contre l’adversité et la quête de rédemption.

Mécaniques

Une compilation de l’open-world !

Le système de combat, toujours tourné vers l’action pure et dure, est de retour sous une forme améliorée, et avec deux personnages inédits (je ne compte pas Yuffie qui faisait l’objet du dlc « Intergrade » du premier opus). Le gameplay est nerveux, et il ressort un côté très satisfaisant d’enchaîner les combos à la volée dans le but de battre ses adversaires avec style.

Le point fort du jeu, sans conteste, est le fait de pouvoir alterner entre différents personnages qui possèdent tous un gameplay propre, pleins de ressources et avec une variété très convaincante. Ainsi, Barret et ses attaques à distances pourront vous convenir, ou alors préfèrerez-vous peut-être les combos poings/pieds de Tifa ? La maîtrise de parade de Rouge XIII ou la polyvalance de Cloud ? A vous de décider, mais j’ai été surpris de la profondeur des gameplay de chacun.

Tout comme son aîné, le jeu propose également un simili tour-par-tour mais qui n’en est pas vraiment un. A tout moment, vous pouvez mettre en pause le combat afin de choisir une action au calme et d’activer les capacités que vous souhaitez. Cela aide beaucoup, notamment durant les combats de boss, souvent spectaculaire, qui demanderont parfois de vous laisser souffler un peu tant certains peuvent être retors.

Au système de combat vient se greffer le système de matérias. Celui-ci est au cœur de la progression des personnages dans Final Fantasy VII Rebirth. Ces orbes magiques cristallisées confèrent aux personnages différentes capacités, comme des sorts de magie, des compétences spéciales, ou des améliorations passives. Vous pouvez tout à fait équiper différentes combinaisons de Materia sur vos personnages pour créer des tactiques personnalisées et adapter leur style de jeu à chaque situation.

Avec des dizaines de matérias à découvrir et à maîtriser, le système offre une profondeur de personnalisation qui encourage l’expérimentation et la stratégie.

En plus de son histoire principale épique, Final Fantasy VII Rebirth se distingue surtout par son aspect « semi » open-world. Je dis « semi » car nous sommes plutôt en face de plusieurs grandes zones distinctes. Ces dernières alternent les paysages et les environnements, et le tout regorge de mini-jeux et de quêtes annexes qui offrent une variété d’activités à faire.

Des courses de chocobos aux combats de cartes avec le Queen’s Blood, en passant par la recherche de trésors cachés et le très attendu Gold Saucer, vous aurez clairement de quoi faire.

En réalité, Final Fantasy Rebirth compile tout ce qui s’est fait dans les mondes ouvert depuis les quinze dernière années. Ce n’est pas un mal en soi, car il compile tout cela très bien, mais sachez donc que c’est plus l’historie qui vous dépaysera plutôt que les mécaniques de gameplay de l’open-world.

Direction Artistique

Pour ma part, un des plus gros point fort du jeu revient à la bande originale, qui est clairement de haute volée. Les musiques du jeu ont déjà terminées sur mon téléphone, tant elles m’ont transportées et fait revivre les meilleurs souvenirs du jeu de l’époque. Les graphismes, quant à eux, rendent honneur à tout ce travail et tout ce que le jeu propose est vraiment sublime.

Conclusion

En fin de compte, Final Fantasy VII Rebirth transcende clairement son aîné pour devenir une œuvre à part entière, tout en poursuivant le travail entamé avec Remake. Sous son côté « compilation de l’open-world », il cache un témoignage de la capacité des jeux vidéo à raconter des histoires profondes et à capturer l’imagination (même si j’ai bien conscience que c’est les souvenirs du jeu de l’époque qui m’ont en partie transportés ici). Un système de combat rôdé, un scénario palpitant et un univers toujours aussi cool à découvrir, cet épisode m’a beaucoup surpris, positivement. Après un épisode Remake qui m’avait refroidi, je retrouve ici un Rebirth qui a su de nouveau me séduire. Bravo !

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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