[JEU DE CARTES] Shards of Infinity – Battez-vous pour le moteur d’infinité !

[JEU DE CARTES] Shards of Infinity – Battez-vous pour le moteur d’infinité !

Aujourd’hui, je vous parle d’un jeu de cartes aux mécaniques singulières, puisque l’on parle d’un jeu de deckbuilding. J’avais déjà expérimenté Hero Realms (dont la critique est disponible ici) il y a quelques temps, et je dois vous avouer avoir été plus conquis encore par celui que nous allons évoquer ici et maintenant : Shards of Infinity de IELLO Games. Prenez place, ça va commencer !


Cette critique a été réalisée à partir d’un exemplaire offert par l’éditeur IELLO Games !

Âge : 10 ans et + – Durée de jeu : ~30 min. – Joueurs : 2 à 4 joueurs


Un deckbuilder efficace !

Si vous ne connaissez pas le genre du deckbuilding, laissez-moi vous en faire une rapide description. Le principe est simple, chaque joueur (entre 2 et 4 dans ce cas présent) commence la partie avec un deck personnel composé d’un faible nombre de cartes. Il est important de préciser que tous les joueurs commencent avec exactement les mêmes cartes. Comme cela, pas de jaloux, on débute sur un pied d’égalité.

Au centre de la table se trouve la pioche, et celle-ci constitue « la rivière ». Elle représente le marché du jeu, et c’est grâce à son renouvellement que tous les joueurs pourront dépenser leurs cristaux pour y acheter de nouvelles cartes. Lors du tour d’un joueur, celui-ci dépense toute sa monnaie et achète les cartes qui lui conviennent. En sus, il effectue les actions qu’il souhaite faire.

Une fois son tour terminé – et c’est là la spécificité – il faut se défausser de toutes ses cartes, purement et simplement (hors exceptions comme les champions). On en repioche de nouvelles et c’est alors au joueur suivant de jouer son tour. Vous vous en doutez, commencer avec un deck de 10 cartes fait que vous épuiserez très rapidement ce dernier.

Lorsqu’un deck est épuisé, on le reprend et on continue la partie. De fait, à chaque fois que votre deck s’épuise et que vous le relancez pour un tour, celui-ci se voit agrémenté des cartes que vous avez acquises. Et c’est là le cœur de la notion de deckbuilding : on construit son deck au fur et à mesure de la partie.

Les spécificités étant que à chaque fois que l’on achète une carte dans la rivière, celle-ci est immédiatement remplacé par une nouvelle. Cette nouvelle carte intéressera peut-être un de vos adversaires qui devra alors attendre son tour avant de pouvoir mettre la main dessus. Il faut donc être attentif, gérer son stock de cristaux et recruter intelligemment des mercenaires ou des champions pour se constituer une petite armée capable soit d’attaquer soit de vous défendre.

Certaines cartes octroient du soin, d’autres des cristaux pour acheter et enfin, il y a les mercenaires et les champions, qui sont les personnages qui peuvent attaquer. Il existe deux façon de mettre des alliés à votre service : le recrutement et l’enrôlement. Le recrutement est le fait de pouvoir acheter un personnage et de la mettre dans son jeu. Il sera donc utilisable lorsque vous aurez « roulé » votre deck jusqu’au prochain rebat.

L’enrôlement, lui, est plus subtil et ne concerne que les cartes marquées de la mention « mercenaires ». L’enrôlement vous permet d’utiliser une carte instantanément, sans avoir à attendre le prochain rebat. En contrepartie, dès la fin de votre tour, il faut la remettre au fond de la pioche : elle disparaît du terrain. C’est plutôt utile pour les moments d’urgences, il faut donc utiliser intelligemment soit le recrutement, soit l’enrôlement en fonction de votre situation.

L’objectif ultime du jeu étant d’infliger suffisamment de dommages aux joueurs adverses pour faire baisser leur points de vie jusqu’à zéro.

Comme évoqué plus haut, tous les joueurs débutent le jeu avec exactement le même deck composé de 10 cartes. Les joueurs ont près d’eux leur fiche de personnage, qui recense leurs points de vie mais aussi leurs points de maîtrise. On pioche alors cinq cartes sur les dix (on en pioche toujours 5), et on regarde ce que l’on a. Vous aurez toujours des cristaux lors de votre première pioche, puisque sur les dix cartes, il y a en a sept.

S’offre à vous plusieurs choix. Vous pouvez tout d’abord (et c’est le but) dépenser vos cristaux pour acheter des cartes dans la rivière. Une fois acquise, ladite carte part directement dans la défausse, et il faudra attendre le prochain rebat pour vous en servir.

S’il vous reste au moins un cristal, vous pouvez également utiliser la capacité spéciale de votre héros, qui est la « Concentration ». Faire cela coûte un cristal et vous octroie un point de maîtrise. D’autres types de cartes peuvent vous faire gagner des points de maîtrise, mais vous « Concentrer » vous en assure au moins un, répétable à chaque tour.

Une fois que vous avez dépensé ce que vous avez, vous pouvez soit attaquer un adversaire si vous êtes en mesure de le faire. Dans le cas contraire, à chaque fin de tour, vous défaussez entièrement votre main et vous repiochez 5 nouvelles cartes. Vous l’aurez compris, vous avez déjà « claqué » votre premier deck, et vous y avez probablement ajouter d’autres cartes à ce stade. Le prochain tour, il faudra reprendre votre pile de défausse qui deviendra alors votre nouveau deck. Et ainsi de suite jusqu’à vous constituer un deck puissant.

De tour en tour, votre deck grossira et les premières stratégies entre vos cartes commenceront à se mettre en place. Une des notions les plus importantes à connaître est de ne pas négliger les fameux points de maîtrise. En avoir beaucoup débloque des capacités plus puissante. Par exemple, vous pouvez avoir en main une carte qui vous restaure 5 points de vie. Pas mal. Mais si d’aventure vous aviez plus de 10 points de maîtrise, alors son nouvel effet sera d’en restaurer 10 au lieu de 5. Et beaucoup de cartes opèrent cette mécanique.

Sans compter que la carte maîtrise du jeu, le moteur d’infinité, vous permet de remporter purement et simplement la victoire une fois les 30 points de maîtrise atteint et infligeant des dégâts illimités.

D’une manière générale, Shards of Infinity m’a fait une très bonne impression. Plus dynamique que d’autres que j’ai pu tester, avec des combos plus intéressant et un système de Maîtrise qui permet de modifier les capacités des cartes et qui peut même carrément apporter la victoire une fois un certain seuil atteint.

Bref, il se suffit à lui-même, même si je trouve que, seul, il se répète un peu au bout d’un certain nombre de parties. Du coup, y accoler des extensions est un bon moyen de renouveler l’expérience et de pimenter un peu les compétences et les mécaniques propres aux héros.

En revanche, il faut accrocher au principe de deckbuilding. Les débuts de parties se ressemblent tous plus ou moins, et ce n’est qu’en avançant dans le jeu que les mécaniques se dévoilent petit à petit. Si vous préférez des entrées dans l’Arène plus concret et plus percutant, vous serez probablement déçu par ce système de jeu. Mais personnellement, j’ai découvert il y a peu ce système et j’ai beaucoup accroché.

Conclusion

Shards of Infinity est un deckbuilder vraiment convaincant qui fait plus preuve de dynamisme que le précédent jeu testé du même genre Hero Realms. Le concept d’assimiler de la maîtrise à chaque tour permet de débloquer des capacités sur une seule et même cartes, ce qui donne une sensation de gain de puissance au fur et à mesure de l’avancée de la partie. Les combos sont présents et les stratégies qui peuvent en découler sont vraiment grisante à mettre en place. A chaque tour où l’on rebat notre deck, on a déjà hâte de tomber sur nos nouvelles acquisitions pour les mettre à profit. Et l’avantage, c’est qu’il est possible d’avoir de réels « game changer » en cours de route qui peuvent, comme leur nom l’indique, changer le cours de la partie. C’est donc un excellent titre pour ma part. Mais pour vraiment donner encore plus de corps au jeu, je vous conseille quand même d’acheter l’extension « Les Reliques du Futur » qui ajoute encore un plus de cartes, de champions et une nouvelle mécanique d’artefacts.

Rédacteur lambda, simplement passionné par le jeu vidéo. J'avais déjà un pad dans le ventre de ma mère et je suis né en avance grâce à un cheat code.

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